Nutrition

Il est de plus en plus prouvé qu’il existe un lien entre les carences nutritionnelles durant la petite enfance et les difficultés de développement, notamment une plus grande irritabilité, des émotions négatives plus fréquentes ou plus intenses et des niveaux plus faibles d’autorégulation (capacité de l’enfant à s’apaiser).

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Les enfants sous-alimentés peuvent moins s’impliquer dans leur environnement et auprès des personnes qui s’occupent d’eux et ainsi ne pas recevoir les soins, la nutrition, la stimulation ou le soutien nécessaires aux étapes cruciales de leur développement.[1]

Intégrer la SMSPS dans les programmes de prévention permet de garantir une realtion positive et optimale durant les 1000 premiers jours de l’enfant et au-delà. Par exemple, l’allaitement maternel et la synchronisation des yeux qui y est associée peuvent amorcer le rétablissement des connexions liées aux traumatismes dans le cerveau.[2] Le renforcement des liens des personnes en charge de l’enfant avec les autres ainsi que leurs connaissances, leur compréhension et leur confiance dans les soins nutritifs améliorent leur capacité à fournir des soins adéquats à leurs enfants.[3]

[1] Dozio, E., Le Roch, K., & Bizouerne, C. (2019). Baby friendly spaces: an intervention for pregnant and lactating women and their infants in Cameroon. Intervention

[2] Chimine Arfuso in Brown (2019) Why Breastfeeding Grief and Trauma Matter

[3] Corna, F., Tofail, F., Chowdhury, M. R. Roy, &Bizouerne, C. (2019). Supporting maternal mental health of Rohingya refugee women during the perinatal period to promote child health and wellbeing: a field study in Cox’s Bazar. Intervention, 17(2), 160-168.