Mariages et unions d’enfants précoces et forcés (MUEPF)
Le mariage et l’union d’enfants, précoces, forcés (MUEPF) ont un impact sur les hommes et, de manière disproportionnée, sur les femmes, avec ou sans handicap.
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Le mariage et l’union d’enfants, précoces, forcés (MUEPF) ont un impact sur les hommes et, de manière disproportionnée, sur les femmes, avec ou sans handicap. Les filles mariées étant enfants courent un plus grand risque de détresse émotionnelle, de développement de symptômes dépressifs et de tendances suicidaires, en raison de leur exposition à la VSBG, et de la charge que représentent les tâches conjugales à un âge précoce. [1] Les enfants handicapés peuvent être mariés encore plus tôt [2], car leurs parents peuvent craindre de laisser leur enfant sans soins appropriés et chercher un conjoint pour les prendre en charge.
Les programmes intégrés SMSPS/MUEPF doivent être basés sur une analyse contextualisée des facteurs sociétaux, culturels, et religieux des MUEPF. La conception du programme doit se concentrer à la fois sur la prévention des MUEPF et sur la garantie que les filles mariées puissent accéder à leurs droits complets et égaux. Les interventions de SMSPS doivent s’attaquer aux quatre principaux facteurs de détresse émotionnelle des filles exposées au mariage et à l’union précoces et/ou forcés : la VSBG, la pauvreté, les difficultés liées à l’accouchement et l’isolement. [3]
[1] SCI (2021, Preventing and responding to CEFMU
[2] Rauf, B., Saleem, N., Clawson, R., Sanghera, M., & Marston, G. (2013). Forced marriage: Implications for mental health and intellectual disability services. Advances in Psychiatric Treatment, 19(2), 135-143. doi:10.1192/apt.bp.111.009316
[3] Burgess R.A and al (2020). Overlooked and Unaddressed: A narrative review of mental health consequences of child marriages. UCL